La symbolique est toujours intéressante à observer.
L’homme attiré uniquement par le désir et qui courre vers des relations sans issue. Seule l’apparence compte. Sa vie professionnelle en est même influencée. La communication est superficielle comme tout le reste dans sa vie. Il n’a aucune relation profonde et ne sait pas entrer en relation avec ses élèves. Comme s’il n’avait pas d’âme, comme s’il récitait ses théorèmes, sans entrer dans la réalité et faire le pont entre ce qui se passe dans sa tête et ce qui se joue dans son corps.
D’ailleurs, il a inventé une nouvelle théorie : celle où il n’y a plus de place pour la sexualité dans une relation. Elle lui provoque des émois, alors il la renie. Il cherche une femme qui puisse entrer dans son jeu, un jeu de l’infâme, le jeu du non-désir. En tout cas, c’est ce qu’il croit et c’est ce qui l’arrange de croire pour continuer sa vie les yeux bandés et ne rien assumer.
Puis, né une complicité avec une femme à l’apparence fade, même si sa passion et sa fougue intérieure se font ressentir à chacun de ses mots. Il est rassuré. Aucun désir ne peut s’éveiller dans cette relation uniquement basée sur une réelle amitié. De là, il entre dans un fantasme : celui d’accomplir sa théorie. Elle, amoureuse, se laisse aller dans cette direction espérant qu’il voit autre chose en elle et qu’elle soit désirée pour ce qu’elle est.
Elle tentera une soirée sous le signe de la volupté avec celui qui devint son mari, un mariage d’amitié sincère, où tout n’est que superficialité. Il s’en contente gaiement. Celle qui souffre le plus est celle qui est conscience de ce qui se joue vraiment.
Jeff Bridges joue le rôle d’un inconscient et de celui qui n’assume pas, celui qui refuse de grandir et d’aller vers la vraie femme !
Alors, il va de plus en plus dans ses retranchements. Il sourit à la vie, naïf de ses profondeurs et de l’immensité du présent. Il est apaisé en appliquant les fantasmes de son mental. Il se contente de ce qui le soulage là, immédiatement, sans chercher à avancer. Il est dans un déni fracassant.
Lors d’une soirée, face à la splendeur de sa femme, oups, de son amie et complice, oups sans désir évidemment pour elle, il ne comprend pas ce qu’elle vient faire en nuisette avec 2 verres de vin. Tout ce qu’elle a besoin et envie, c’est qu’il la désire comme une femme. Elle ne veut pas être séduite comme ces femmes objets qui se donnent aux hommes puis les jettent. Elle veut être aimée sous tous les plans et désirée dans sa chair.
Gros flop pour Barbara Streisand dans sa plus sublime robe… de nuit… Elle se sent rejetée, humiliée alors qu’elle avait tout donné, tout dévoilé et qu’elle est allée de l’avant, se dépassant, et qu’elle s’est montrée pour accomplir la réalité d’une relation profonde jusque dans les profondeurs de son corps et du sien, pour une union réelle… pour ne pas être que ami, ni que mari… mais amant… des épousailles magiques !
Il est vrai qu’aujourd’hui, tout est communication superficielle. Rares sont les personnes qui assument qui elles sont, leurs vérités. Aujourd’hui, les blessures, les peurs, les résistances prennent toute la place.
Quand laisserons-nous émerger la vie et voir véritablement qui nous convient vraiment, y aller, sans nous blesser, être accueilli, allant d’ouverture en ouverture, tendrement, généralement, pour que la beauté puisse émerger d’une rencontre évidente ?!
Avec cet épisode, Barbra abandonne non pas l’amour qu’elle a pour son mari, mais elle quitte le non-respect qu’il a pour elle et son non-entendement et surement l’hypocrisie ambiante dont elle n’est pas consciente.
Après avoir passé du temps dans le mirage de son théorème, homme eunuque, homme-enfant, cette fois-ci en réalité, il éprouve réellement du désir, celui qu’il combat depuis des années. Il ne sait pas qu’il est aussi signe des profondeurs quand la relation de base est celle d’une amitié et relation profonde. Il sort des femmes-poupées, pour entrer en relation avec une femme-passion…. le vrai amour se pointe et est déjà là. Étonnamment, il reste stoïque et fait croire à sa femme qu’il ne ressent aucun désir et se mure dans sa tour d’ivoire et ses théorèmes instrumentalisés.
Alors Barbra se tourne vers elle-même pour devenir la femme qu’elle reniait jusqu’à présent et qui se cachait en engloutissant des biscuits. Elle se transforme pour que sa beauté nocturne soit en pleine lumière, celle qui se voit, en toute humilité, celle où aussi elle assume la femme sublime qu’elle est. Elle le fait pour elle. Le jeu de cache-cache s’arrête pour tous les 2. Au retour d’un déplacement de Jeff, elle se montre flamboyante. En réponse, il se maintient dans le dénie.
Elle le quitte définitivement par respect pour elle. Il sait qu’il est face à l’évidence et vient la retrouver. Tous les 2 s’assument mutuellement dans leur propre beauté et intériorité… Tout cela est une histoire d’amitié banale que peut-être les anges ont réuni. Cela peut être le cas de plein de couple autour de nous ou de notre propre histoire.
Rejoignons-nous dans l’Amour. Ouvrons les yeux sur ce qui est, sur notre propre beauté pour s’épanouir ensemble et entrer dans une magnifique maturité, quelque soit notre âge. Il s’agit avant tout d’une maturité intérieure.
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Tendresse,
Carole
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😥 sniff 😭. Tellement vrai
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