Dépasser ses peurs & sortir de sa carapace

Passer plusieurs semaines à choisir un menu pour mes invités, c’est moi !

 

 

 

 

 

Passer 2 jours entiers dans ma cuisine pour tout confectionner, des petits fours d’apéritifs au dessert,

en passant par les plats, avec des recettes originales et jamais essayées auparavant, glissant ma touche de créativité, sans savoir si cela allait être bon, et en choisissant des plats souvent à finaliser au dernier moment, c’est toujours moi !

 

 

 

 

 

 

Souhaiter offrir ma créativité dans mes petits plats sacrés et sucrés, les nourrissant, charmant leur palais et papilles, c’est moi !

 

 

 

 

Espérer que dans mes petits plats créatifs et originaux, ils y sentiraient tout mon amour et toutes mes heures passées derrière les fourneaux, à mettre ma cuisine sans dessus dessous, c’est moi !

 

 

 

 

 

Etre encore dans la cuisine pour la touche finale des préparations qui ne peuvent se réaliser que juste avant de servir, pendant que mes amis sont dans la salle à manger, c’est moi !

 

 

 

 

 

Etre complètement épuisée à mes soirées d’anniversaire, ou soirée entre amis, c’est moi aussi !

Toute mon énergie avait été dépensée et absorbée par le feu du four. Je ne voyais pas d’autres manières de leur faire partager et ressentir mon amour, de les gâter et de vivre quelque chose d’unique. Alors je m’épuisais, ne profitant pas de ce moment agréable avec eux.

 

 

 

Ou plutôt c’était moi !

 

 

 

Cette année, pour la 1ère fois, grâce à  une amie qui m’a suggéré de demander à chacun de porter un plat, tout fut différent. Là fut déjà mon 1er dépassement. Etant celle qui invite pour un moment spécial, il était normal que je cuisine pour eux et ainsi il n’était pas question qu’ils portent quelque chose. Enfin farniente qu’en apparence… car ce serait ne pas me connaître ! Je ne suis pas magicienne, mais les surprises, cela me connaît !

 

 

 

J’étais en joie de les rassembler et la moindre des choses étaient que je les gâte. Leur demander de porter un plat me demanda une 1ère respiration zen alors qu’en d’autres occasions, je le propose allègrement. Je me suis offerte de commander le gâteau divinement bon, à un pâtissier présent autour de moi depuis des années, grâce à une amie chère à notre cœur.

 

 

 

Ayant besoin de me rassurer, je me suis occupée de prévoir à manger au cas où il n’y en ai pas assez et je me suis ruée sur plusieurs bouteilles de vin, et d’autres petits ingrédients pour accompagner tout cela, un des pains les plus gustatifs de Bordeaux, commandé une semaine à l’avance. Bien évidemment, ils avaient porté suffisamment et rien de ce que j’avais mis en sus ne fut touché. Mais ce paragraphe n’était qu’une parenthèse.

 

 

 

Dès lors qu’un ami me suggéra innocemment de lancer une fête, et libérée de mon approche 100% papilles gustatives, je me suis retrouvée toute excitée ! Je ne pensais qu’à créer une déco spéciale et à enjoliver ma pièce pour offrir un univers féerique & les transporter plus loin qu’un simple palais délicieux et ravissement pour leur petit ventre.

 

 

 

 

Les idées fusaient. Ma créativité pouvait se déployer allègrement. Je me suis mise à concrétiser mon imaginaire, alors que je ne me l’étais jamais autorisée auparavant. Ou plutôt quand j’avais fait des tentatives de me montrer telle que je suis dans mon enthousiasme et ma folie, j’ai souvent été souvent rabrouée puis condamnée. Alors l’enjeu était de taille.

 

 

Et là, il s’agissait d’associer les préparatifs pour réaliser mon imaginaire et être aussi pleinement femme. Le défit était autant visible que invisible.

 

 

Plus de maman depuis 20 ans, j’avais tourné mon regard vers une nouvelle traversée avec l’appel des profondeurs et les affaires de femmes et de coquetteries avaient été mises en sommeil. Ce qui m’importait était d’explorer mon monde intérieur, les cieux, la terre. Depuis des années, j’ai laissé les apparences à ce monde, ce qui m’a créé beaucoup de déboires. Alors qu’à la vingtaine, je me maquillais, je n’ai pas touché un crayon aux yeux pendant des décennies. Ce fameux soir, je suis supposer en quelque sorte enterrer ma vie de jeune femme ! Comment rester enfant et être adulte en même temps ? 

 

 

 

Premièrement, briefing urgent indispensable ! Vers qui me tourner ?

N’ayant pas trouvé ni de maman, ni de marraine, ni de fées, je passe plusieurs appels rapides aux copines. J’avais besoin d’explorer leur carnet d’adresse ! Et heureusement, j’avais quelques spécialistes de pomponneries autour de moi.

 

 

Paradoxalement, pour la 2nd partie des surprises et de la magie, pas besoin de briefing. Je bouge mon petit bout de nez… Tout est déjà là depuis tant d’années que je frétille à l’idée de tout déployer.

Cliquer à côté du nez et la vidéo s’animera d’elle-même !

 

 

 

Pour la « pomponnerie », j’ai tenté de présenter mes outils pailletés, petites frénésies qui m’ont prises depuis que l’idée de la fête fut lancée, et ce, même avant le nouvel an ! La paillette sera ma réjouissance quotidienne pour entrer dans une nouvelle grande décennie : autant s’amuser, puisque nous n’avons qu’une vie et la rendre gaie intérieurement et extérieurement !

 

 

 

Comment être pleinement une femme et l’exprimer ? Exprimer son intériorité alors que jusqu’à présent, il n’était réservé fébrilement qu’à l’intimité des amis qui me connaissent vraiment et à qui, je ne montre pas tout non plus.

 

 

 

 

 

Et me voici presque prête, pour une nouvelle incarnation… Du monde de l’âme… aux réjouissances du monde réel, avec sa panoplie de vents, de soleil, de merveilles, d’encouragement et de déploiement… En surface, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et surtout demande de tel dépassement, qu’un coup de pouce du destin est toujours le bienvenu !

Cliquer à côté du nez et la vidéo s’animera d’elle-même !

 

 

 

Maquillée et coiffée,

prête pour souffler les bougies

et m’avancer devant mes amis !

Juste des histoires de robes à régler ! Et oui, j’en mettrais 3 pour la soirée, l’une sur les autres, pour une surprise préparée lors d’un marathon d’un mois entier, ce qui fut très très court, alors je multipliais les heures de travail, d’entrainement et de réglages !

 

 

 

 

Le temps d’une soirée qui, je l’espère reste gravée dans leur cœur et surtout leur âme, j’avais envie de faire pousser des ailes à tous les enfants et chez les grands !

 

 

 

 

 

 

 

Amusements, alliance de sobriété et de fantaisies, et  surtout paillettes pour la table et tous les amis, savoir partager… Plusieurs jours après, une amie m’a avoué avoir retrouvé des paillettes dans son lit, en enlevant ses draps !

 

 

 

 

Mission réussie… Leurs ailes sont surement invisibles mais en tous les cas, quelques semaines après, ils m’en parlent encore et essayent de trouver des astuces pour que les paillettes ne réapparaissent plus sur leurs visages !

Heureusement, les sourires sont présents pour tous nos instants. Pas besoin de paillettes.

 

 

 

 

 

 

 

Le plus précieux cadeau restera celui de mon père, une de ses œuvres dessinées de son vivant. J’ignorais que je l’avais et je l’ai découverte en faisant grand rangement chez moi !  Il est présent pour mon anniversaire autant que tous ceux devenus de vraies étoiles du firmament.

 

 

Mon vœux lors de la soirée était de rendre hommage à tous ceux que j’aime, qu’ils soient vivants, de lumineuses étoiles et guides dans le ciel, ou auprès de moi lors de ma fête. Les présences invisibles et célestes sont aussi précieuses que les rendez-vous du présent et qui sait si ce n’est pas eux qui ont comploté depuis les cieux pour rendre cette soirée magique et féerique. Lire aussi mon article « Pleurer devant Rose avec armure & le chanteur »

 

 

 

 

Retour en apparence à la vie ordinaire et peut-être que pour une femme, la féerie est toute simple ! Et que tout se met en place sans effort, dès lors que nous sommes bien parées ou bien chaussées pour de nouvelles aventures et découvertes de femme !

 

 

 

Tendresse,

Carole, fondatrice de l’Espace Chrysalide, rêveuse, conteuse, poète, écoute  & co… 

 

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