Identifier mal-être dans le couple… Et s’il s’agissait de…

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« Quelques temps après sa rencontre avec un comédien américain, Caroline découvre son conjoint sous un autre jour. Marie a subi les insultes quotidiennes de son ex-compagnon. Nicole est devenue le jouet sexuel de son partenaire. Sylvie, quant à elle, est tombée gravement malade. Jalousie pathologique, violence morale, isolement… à chaque fois, le même scénario : après une phase de mise en confiance, ces victimes ont vu le piège se refermer sur elles et le prince charmant se muer en pervers manipulateur. »

Pour une fois, je n’écrirais rien… Je vais laisser faire le documentaire de Delphine Dhilly et les mots de présentation de la réalisatrice & ceux des femmes du reportage qui relatent leur quotidien… 

A part un commentaire rapide & primordial… Si vous avez des amies/amis dans cette situation, sachez qu’ils minimisent toujours la réalité et ne vous racontent qu’un centième de ce qui se passe. C’est lié au dénie de soi & de la situation. Soyons très vigilants pour savoir être présents au bon moment.

Et soyons conscients de ce qui se joue & de la vraie dangerosité ! Se voiler les yeux, c’est participer au drame… Des familles ont témoigné de leur inconscience, après « coups »… Ils n’avaient pas pris l’ampleur de….

Ne pas faire peur, mais informer du réel

 

Il en est de même concernant les personnes dépressives… Elles minimisent, mentent pour cacher leur mal… et les familles ne se rendent pas compte de l’ampleur… ou qu’après passage à l’acte. Ouvrons grand les yeux pour bien évaluer l’intensité du mal-être.

 

Partir, est-ce si facile ?

« Les relations basées sur le renforcement intermittent sont abusives, maltraitantes et beaucoup plus fréquentes qu’on ne l’imagine. Dans ces relations, le fait que l’amour et l’attention soient donnés de manière imprévisible et occasionnelle engendre une dépendance équivalente à celle que l’on peut ressentir vis-à-vis d’une drogue. » Lire la suite de l’article Pourquoi ne parvient-on pas à quitter une relation toxique ? »

Quand une femme décide de rompre la chaîne de violence, de quitter l’homme, c’est déjà une victoire! Mais elle est TOUJOURS EN DANGER.

Quitter une personne violente signifie jouer à la morte plutôt que de mourir en l’annonçant ! Se protéger : se mettre en silence radio vis à vis homme violent, voir association aide, aller habiter chez des amis temporairement, partir en vacances se ressourcer… Aller lui dire, c’est naïvement prendre le risque du couperet définitif.

Je recommande les travaux du docteur Alexia Delbreil, médecin légiste et psychiatre, est persuadée que cela peut s’endiguer puisque chaque cas répète exactement le même scénario.

« Il y a une centaine de femmes par an qui n’ont pas été frappées avant d’être tuées et personne ne s’en occupe. »

« La séparation est le premier motif du passage à l’acte dans les homicides conjugaux. Surtout quand le meurtrier n’a jusque-là jamais levé la main sur sa compagne. » Lire l’article « la légiste qui autopsie les homicides conjugaux »

Lire également l’article « Elle le quitte, il la tue », scénario typique du féminicide

Lire mon article « briser le silence »

Pervers narcissiques : une violence invisible 

« Documentaire sur l’emprise psychologique et la violence verbale exercée par les pervers narcissiques sur leur conjoint. Ou quand les mots sont plus forts que les coups… De l’anéantissement de leur personne morale aux déclics qui leur ont sauvé la vie, les victimes retracent leurs failles, leur enfermement jusqu’à leur reconstruction.

On reconnaît souvent un pervers narcissique à l’état dans lequel il laisse sa victime.

Cette «  autre violence conjugale« , non physique mais uniquement morale, fait autant de dégâts. De plus en plus souvent, le diagnostic de perversion narcissique intervient pour expliquer ces phénomènes d’enfermement dans le couple.

La réalisatrice Delphine Dhilly montre la réalité que revêt cette perversion qui reflète un phénomène social très fort et destructeur.

Aujourd’hui, les victimes s’ouvrent plus facilement qu’avant et rencontrent des aides qui leur permettent de se reconstruire et de mettre des mots sur leurs années d’enfer. »

 

Informations prochains replay.

Autrement, me demander la vidéo

 

Lire aussi l’article : « Sa rupture amoureuse, sa maladie : Marion Bartoli raconte sa descente aux enfers… et sa renaissance » Championne de tennis, vainqueur de Wimbledon en 2013, elle explique notamment que son compagnon de l’époque lui disait comment bien jouer … au tennis : « Il me disait : ‘Non mais là, si tu as raté la balle, c’est que tu n’as pas assez fléchi les jambes’. » Elle raconte également l’obsession de ce dernier à vouloir « casser la championne » : « Son grand plaisir, c’était d’organiser un double tous les dimanche, de se mettre avec le meilleur joueur possible, et moi avec le pire joueur possible, pour essayer de me battre. C’était son immense plaisir. Mais quand même, j’ai mis un point d’honneur à ne jamais perdre. »

 

freedom-4025802_1920Elle a pris la fuite dès qu’il l’a demandé en mariage. Cette demande n’était pas signe d’amour (soyons prudent avec nos interprétations) mais d’une solution pour homme dans sa pathologie d’enfermer la femme et de la condamner. C’était sa solution pour la maîtriser.

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Soyons liberté et une relation toxique n’est pas de l’amour. L’amour est d’un autre goût.

Lire l’article « toucher une étoile, c’est possible »

 

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Tendresse,

© Carole, fondatrice de l’Espace Chrysalide, rêveuse, conteuse, poète, conférencière, accompagnement & co

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